Crème hema pro, formule H, homéopathie, vinaigre de cidre... tout sur les hemorroides externes et la region anale

Les hémorroïdes ont beau être une affection dont beaucoup de gens souffrent, ça n’en reste pas une affection gênante aussi bien sur le plan physique que sur le plan psychologique.

Physiquement, la présence d’hémorroïdes est tellement douloureuse qu’accomplir des tâches du quotidien peut être quasi-impossible. Sur le plan psychologique, on a du mal à en parler, il est vrai qu’annoncer « Je souffre actuellement d’hémorroïdes » n’est pas aussi simple que d’annoncer « J’ai attrapé un rhume cette semaine ».

Cette gêne à en parler fait que dans certains cas, vous ne comprenez même pas ce qui vous arrive, vous ne savez pas pourquoi ça tombe sur vous ou comment traiter correctement ce petit désagrément.

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Les hémorroïdes externes, concrètement qu'est-ce que c'est ?

symptômes hémorroides externes

Alors, la première étape est de comprendre ce qui vous arrive vraiment. Les hémorroïdes se situent sur une zone du corps qu’on peut très difficilement voir et on ne sait donc pas forcément à quoi ça ressemble ou ce que c’est en réalité.

Pour comprendre ce qu’est cette affection, il faut étudier un peu l’anatomie de l’anus. En vérité, le termes « hémorroïdes », dans le sens scientifique du terme, se réfère simplement aux vaisseaux sanguins qui irriguent la région anale sous forme de deux plexus vasculaires : les hémorroïdes internes et les hémorroïdes externes (ceux qui nous intéressent ici, justement). Donc dans le sens scientifique strict, tout le monde a des hémorroïdes (les vaisseaux), et c’est leur absence qui constituerait une anomalie.

Mais alors, dans le langage courant, que qualifie-t-on de « hémorroïdes » ?

Eh bien justement, c’est la « maladie hémorroïdaire » qu’on appelle, par abus de langage « hémorroïdes » et c’est là que les choses passent de « normales » au stade d’anomalie.

Dans ce cas, ces vaisseaux, pour une raison ou une autre, vont soit gonfler de taille, soit descendre légèrement de leur position normale. Ceci donne des petites protubérances au niveau de la paroi anale, une sensation de douleur, voire des saignements.

Pourquoi ça vous arrive ?

Le « pourquoi moi ? » est une question que toute personne ayant souffert d’hémorroïdes (ou de toute autre maladie), s’est déjà posée. La réponse à cette question n’est pas simple. Les facteurs expliquant l’apparition d’hémorroïdes externes sont multiples et généralement, on retrouvera l’association d’au moins deux de ces facteurs chez une personne qui souffre de cette affection.

– Vos gènes : Eh oui, un des premiers facteurs qui expliquent l’apparition des hémorroïdes est génétique. Vous pouvez maintenant en vouloir à vos parents, vos grands-parents et tous vos ancêtres. Toutefois, avant de le faire, il convient de rappeler que la génétique n’est qu’un facteur prédisposant l’apparition de crise hémorroïdaire. Une personne pourrait en souffrir alors que son jumeau (donc la seule personne qui partage le même patrimoine génétique qu’elle) n’en souffrirait pas. D’autres facteurs entrent en jeu.

– Le rythme de vie : Les résultats sont nets sur ce point. Une personne sédentaire a plus de risques de développer une maladie hémorroïdaire. Si vous passez votre journée sur votre canapé à regarder la télé, ne vous étonnez pas que vous en souffriez. Une activité physique régulière vous permet de minimiser ces risques. Toutefois, certains sports, ou certaines activités professionnelles, peuvent au contraire favoriser l’apparition d’hémorroïdes externes, notamment celles qui consistent à soulever des objets lourds.

– Le régime alimentaire : La consommation d’alcool ou de plats trop épicés peut favoriser l’apparition d’hémorroïdes. On pense que ceci passe principalement par l’irritation de la paroi anale au moment de la défécation.

– Les troubles du transit : une grande constipation ou une diarrhée peuvent déclencher l’apparition d’hémorroïdes. La constipation à cause des efforts déployés au moment de la défécation, et la diarrhée par irritation de la paroi anale. On en revient donc au point sur le régime alimentaire : adoptez une alimentation saine et équilibrée, notamment avec beaucoup de fibres qui permettent de réguler le transit.

– Le surpoids et l’obésité : Ces facteurs ont montré une corrélation positive avec l’apparition d’une crise hémorroïdaire. Un poids sain ne vous permet pas uniquement de prolonger votre espérance de vie, mais joue aussi en votre faveur dans votre combat contre les hémorroïdes.

hémorroides femme enceinte

– Certains épisodes de vie chez les femmes : La grossesse et l’accouchement sont des périodes heureuses certes, mais assez difficiles dans la vie d’une femme. Tous ces changements de morphologie et hormonaux peuvent favoriser l’apparition d’hémorroïdes.

Ça se complique !

Un petit gonflement au niveau de la région anale, ce n’est déjà pas la joie. Mais quand ça se complique, c’est encore plus difficile à vivre.

Une des complications les plus connues des hémorroïdes externes est la thrombose hémorroïdaire. Elle n’est d’ailleurs pas considérée comme complication à proprement parler, mais plutôt comme une « crise aigüe de la maladie hémorroïdaire ». Comme on vous l’a déjà expliqué, dans la crise hémorroïdaire, les vaisseaux sanguins se dilatent, ceci fait que le sang circulera moins rapidement au niveau de ces veines, en plus de tous les processus de réparation de la paroi vasculaire qui s’y passent. Ceci peut conduire à la formation de caillots sanguins dans ce réseau.

chirurgie hémorroides externes

La thrombose hémorroïdaire se caractérise par une douleur vive et brusque. Une tuméfaction se forme au niveau de l’anus. Cette tuméfaction peut être plus ou moins dure qui est très gênante.

La thrombose hémorroïdaire constitue d’ailleurs l’une des causes principales des urgences en proctologie. En effet, si vous ressentez une douleur brutale et vive, ou que vous constatez l’apparition de cette tuméfaction, il est important de consulter un médecin dans les plus brefs délais pour inciser le thrombus.

Cette opération est assez bénigne et se fait sous anesthésie locale. Le traitement des hémorroïdes en général est assez simple et plus ou moins rapide.

Vous n’êtes pas seul !

Le plus dur quand on souffre d’une crise hémorroïdaire, c’est qu’on se retrouve plus ou moins seul. On a honte d’en parler autour de soi, ce n’est pas non plus un bon sujet de conversation ! Et dans ce cas, on se sent vraiment seul.

Eh bien, rassurez-vous, vous êtes loin d’être seul à en souffrir. Les études différentes estiment qu’au moins 30% des gens ont déjà souffert de crise hémorroïdaires au moins une fois dans leur vie. Parmi ces personnes qui en ont déjà souffert, environ 1/3 en a souffert pendant les 12 derniers mois.

crise hémorroidaire douleur

Ces chiffres augmentent avec l’âge, et à 50 ans et plus, on estime qu’au moins une personne sur deux a déjà souffert d’au moins une crise hémorroïdaire.

La guérison n’est jamais complète !

Dans la pensée classique, on imagine toujours que le schéma normal des choses c’est qu’on attrape une maladie, on se soigne, on éradique complètement cette maladie. Ceci est valable pour un grand nombre de maladies (c’est d’ailleurs la raison pour laquelle on utilise des vaccins) mais reste faux pour d’autres maladies comme les hémorroïdes.

Rappelez-vous que les hémorroïdes sont une simple réunion de facteurs de risque. A chaque fois que ces facteurs se réuniront, vos risques de manifester une crise hémorroïdaire augmentent.

Si vous avez déjà eu une crise, c’est que le terrain génétique est déjà là. Il vous suffira alors de manger trop épicé et d’avoir des troubles de transit et voilà ! une nouvelle crise pointe le bout de son nez !

Il n’existe aucun traitement miracle…

pommade traitement contre hémorroides

Si quelqu’un vous dit qu’il vous offre le « traitement miracle contre les hémorroïdes », sachez qu’il vous ment. Ce traitement n’existe simplement pas. Par contre, je vous conseil 2 traitements assez efficace pour éradiquer les hémorroides, la formule h (gélule) et la crème HEMAPRO.

A moins qu’on invente un nouveau traitement qui est capable de modifier vos gènes ou un autre qui va renforcer toutes les parois vasculaires, la médecine est loin de nous offrir un remède définitif contre cette maladie.

Ça ne veut pas dire que les traitements qui existent aujourd’hui pour traiter cette maladie ne sont qu’une escroquerie. D’ailleurs, ils ne se disent pas miraculeux, ce sont des traitements pour la crise hémorroïdaire et qui sont donc symptomatiques. Ils sont là pour soulager la crise quand elle est là, pas pour prévenir son apparition.

Prévenir vaut mieux que guérir !

En vérité, on peut considérer qu’une solution « miracle » existe, dans le sens d’une solution qui permettrait de prévenir l’apparition de la crise hémorroïdaire, mais ce n’est pas quelque chose qu’on peut vous vendre en pharmacie. Il s’agit d’une hygiène de vie. Donc c’est vous qui détenez votre propre solution miracle.

Vous ne pourrez probablement pas prévenir votre première crise hémorroïdaire, simplement parce que vous n’étiez pas au courant que vous étiez un terrain favorable. Mais une fois cette première crise passée, il est temps de changer vos habitudes de vie pour en prévenir une deuxième.

Evitez tous les facteurs de risque tout simplement. Commencez par éviter les plats trop épicés. Il est vrai qu’en occident en général, on ne mange pas trop épicé, mais si vous êtes friand de cuisine étrangère, évitez de manger du chili tous les jours par exemple. Mangez aussi beaucoup de fibres. Les fruits et légumes sont vos meilleurs amis pour garantir un bon transit intestinal et donc éviter tout risque de diarrhée ou de constipation.

Adoptez aussi un style de vie sain, ça passe par la pratique de sport régulièrement, mais aussi par le fait d’éviter de fumer ou de trop consommer de l’alcool. En plus de vous éviter une nouvelle crise, ça vous permettra de vivre plus longtemps, et en meilleure santé.

Les solutions naturelles… ça existe !

aloes vera

En général, on a trop tendance à se tourner à la médecine « classique » quand on souffre d’un trouble quelconque. Et pourtant, un autre genre de médecine plus naturelle, moins coûteuse et avec moins d’effets secondaires existe.

On ne veut pas par là dénigrer le rôle de la médecine classique, loin de là, mais simplement vous présenter une autre solution que vous n’avez probablement pas abordé et qui peut vous aider à guérir rapidement et sans aucun risque. Le mieux serait peut-être de combiner les deux types de médecine pour accélérer le processus de guérison.

Ces remèdes sont essentiellement de la tisane pour améliorer la circulation sanguine et pour protéger les vaisseaux sanguins. Ces tisanes sont à base de petit houx ou d’hamamélis.

Le deuxième remède nature, dont on a déjà parlé, est de manger beaucoup de fibres pour éviter la constipation. Certains conseillent aussi un cataplasme à base d’oignon pour apaiser la crise hémorroïdaire. Mais le plus répandu des remèdes naturels reste les bains de siège qui permettent de tonifier les vaisseaux.

Les médicaments, faites votre choix !

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Etant donné que cette maladie est beaucoup plus répandue que ce qu’on semble le croire, la médecine moderne n’a pas non plus chômé en termes de recherches et de traitements médicamenteux proposés.

Le plus souvent, votre médecin ou votre pharmacien vous proposera une solution locale en cas de crise hémorroïdaire. Ces solutions locales se présentent soit sous forme de crème hémorroïdaire à appliquer directement dessus (souvent avec un embout applicateur pour éviter de toucher la région au doigt au risque de vous faire mal), soit sous forme de pommade soit d’injection locale.

Plus rarement, on vous proposera une solution orale pour les personnes qui sont plus réticentes à s’appliquer au doigt ou autre une solution locale au niveau de la région anale (par peur de se faire mal au moment de l’application, ou par simple soucis d’hygiène). Ces solutions se présente en général sous forme de comprimés à avaler avec un verre d’eau. Ce genre de traitement a plus un effet tonifiant des vaisseaux sanguins, avec dans certains cas un effet antalgique pour soulager la douleur éventuelle.

Il ne faut pas baisser les bras !

Oui, une crise hémorroïdaire n’est pas un moment de pur bonheur dans la vie. On a honte d’en parler, on a du mal à mener une vie normale, rien que le fait de vous asseoir sur une chaise peut vous faire mal et si vous avez un travail où vous passez le plus clair de votre journée assis, ça peut avoir des répercussions sur votre travail.

De plus, entendre dire que c’est une maladie qu’on a à vie peut être désespérant.

déstresser soigner hémorroides

Toutefois, ne baissez pas les bras. Rappelez-vous que vous êtes loin d’être seul, c’est la première étape. La deuxième serait d’oublier la recherche du médicament miracle et de se tourner plutôt vers la prévention, c’est ce qui marche le mieux.

Il ne s’agit pas de chambouler toute votre vie, mais de faire quelques petits changements qui permettent d’améliorer votre qualité de vie. Manger un peu plus sain ne vous empêchera pas de manger un fast-food de temps en temps, évitez simplement toutes sortes d’abus.

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